07/02 – discours de M. Emmanuel Macron président de la République « Hommage national aux victimes françaises des attaques terroristes du 7 octobre en Israël »

Discours du président de la République lors de l’hommage aux victimes françaises des attaques terroristes perpétrées par le Hamas le 7 octobres 2023 en Israël

La cour des Invalides est trop étroite ; 4 mois, jour pour jour, après. Car nous sommes 68 millions de Français endeuillés par les attaques terroristes du 7 octobre dernier, 68 millions moins 42 vies fauchées. 68 millions, dont 6 vies blessées. 68 millions, dont 4 vies à jamais meurtries par leur captivité. 68 millions, dont 3 vies sont encore prisonnières, pour la libération desquelles nous luttons chaque jour. Leurs chaises vides sont là, Orion, Ohad, Ofer.

Les visages des suppliciés du 7 octobre nous tendent un miroir où se reflète un peu de nous, dans chacun d’eux. De ce que nous étions, de ce que nous serons à leurs âges, de ce qu’ils ne seront jamais.

Ils n’avaient pas 20 ans. Noya, comme Nathan, ne les auront jamais. Leurs traits qui s’affirment, leurs questions qui se bousculent, Dieu, la vie, le monde, les hésitations et l’irrévérence, leurs regards comme des interrogations, leurs sourires en forme de promesse, mémoire de nos propres adolescences.

Ils n’avaient pas 30 ans. Avidan, Valentin ou Naomie ne les auront jamais. Des rêves plein la tête. Des études de droit ou d’informatique, un métier, un grand amour, des fiançailles, la foi ou l’athéisme, une guitare, une planche de surf sur les vagues de la Méditerranée, des idéaux dans la houle du monde.

Ils étaient dans la force de l’âge. Céline, Marc, Elia ne vieilliront pas. Leurs chemins frayés à prix d’efforts, peuplés de projets, d’amis, d’enfants parfois, et ce sourire qui n’aura pas eu le temps de marquer leurs visages.

Ils avaient les tempes grises, pour Carmela, Jean-Paul, elles ne blanchiront plus.

Leurs voix résonnent encore, en hébreu comme en français, leurs voix qui se cassaient par moments, de tendresse ou de pudeur, transmettant des récits puisés au fond des âges, que leur avaient livrés leurs propres grands-parents.

Leurs visages sont là, comme autant de vies interrompues. Des histoires de famille où s’entrebâillait parfois un gouffre indicible et où, comme l’odeur de l’espérance, le parfum des collines de Jérusalem se mêlait à celui des sous-bois d’Île-de-France ou des ruelles du Vieux-Port.

Il était 6 heures et le Hamas lança, par surprise, l’attaque massive et odieuse, le plus grand massacre antisémite de notre siècle.

Le 7 octobre dernier, à l’aube, l’indicible a ressurgi des profondeurs de l’histoire. Il était 6 heures, au Festival Nova, à quelques kilomètres de la bande de Gaza, où sous les banderoles et le ciel qui pâlissait, s’achevaient 24 heures de fête et de retrouvailles. Les jeunes qui dansaient-là ne savaient pas qu’ils étaient dans la mâchoire de la mort, déjà. Des voitures, des motos hérissées d’armes allaient fondre sur eux. Il était 6 heures et le Hamas lança, par surprise, l’attaque
massive et odieuse, le plus grand massacre antisémite de notre siècle. Et dans les notes de musique d’un lieu de fête ont éclaté les tambours de l’enfer. Et les téléphones de nos enfants, qui jusque-là filmaient les joies de leur vie, sont devenus les boîtes noires de l’horreur.

Elles nous hanteront, ces images.

Le ciel livide qui se zèbre de missiles. Les brigades infernales qui écument le Festival se répandent dans les plaines, puis dans les villages, fracassent les portes,
font irruption dans les foyers, dans les chambres, sous les lits. Les déflagrations, les cris de “Massacrons les Juifs”, les grenades, les hurlements, les pleurs, puis le silence, comme un linceul. Le silence face à l’indicible. La sidération face à la sauvagerie. Les larmes face à la barbarie.

La barbarie. Celle qui brûle et qui brise, qui abuse et qui tue. Celle qui déchire les familles, abat une petite fille parce qu’elle ralentit la colonne, happe sur son chemin un enfant en pyjama, en tue un autre au creux même des bras de son père. Celle qui nie la joie, l’art, la culture, la liberté de la fête. Et nos cœurs se serrent aux échos du Bataclan, de Nice ou de Strasbourg.

La barbarie. Celle qui fauche cette jeunesse à peine éclose, qui ravage ces kibboutz, souvent forts de convictions pacifistes, prêts à entendre la souffrance palestinienne que les terroristes ont piétinée en prétendant la défendre. La barbarie, celle qui se nourrit d’antisémitisme et qui le propage. Celle qui veut annihiler, détruire et qui pourtant ne peut empêcher des rayons de lumière au milieu de la nuit. Les messages d’adieu de ces jeunes qui savent qu’ils vont mourir et qui envoient à leurs parents une dernière expression d’amour et de gratitude. Cet homme qui s’interpose entre l’explosion d’une grenade et ses deux enfants, sauvant leurs vies, au prix de la
sienne. Et le sacrifice de cet autre père qui n’était pas sur les lieux de l’attaque et qui, quand il a reçu l’appel de sa fille prise sous le feu des tirs à Nova, a sauté dans sa voiture pour aller la chercher, allant au-devant de la mort.

La barbarie et nos lumières. Car ceux qui tuent par haine trouveront toujours face à eux ceux qui sont prêts à mourir par amour. Et toujours, ils verront s’élever contre eux notre pays qui, ce 7 octobre, a été touché dans sa chair. De Montpellier à Tel Aviv, de Bordeaux au Néguev, les morts français du 7 octobre n’étaient pas tous nés sur le sol de France. Ils ne sont pas tombés sous le ciel de France, mais ils étaient de France. De France, parce qu’ils la portaient en eux et que notre pays était partout où ils étaient. De France, parce qu’ils avaient l’exigence de l’idéal, le goût de l’universel. De France, parce qu’ils aimaient notre pays avec la force ardente de ceux qui, en apprenant sa langue, se plongeant dans sa culture, ne le quittent jamais. Et en cette cour, sur notre sol que certains n’avaient jamais foulé, leurs visages sont là, rappelant l’évidence de leur vie, la trace ineffaçable qu’ils laissent dans les nôtres, notre viatique pour l’éternité.

Leurs destins ne sont pas les seuls que le déchirement du Moyen-Orient continue de broyer dans cette tornade de souffrance qu’est la guerre. Et toutes les vies se valent, inestimables aux yeux de la France. Et les vies que nous honorons aujourd’hui sont tombées, victimes d’un terrorisme que nous combattons sous toutes ses formes et qui nous a frappés en plein cœur. La France, recueillant ses enfants, parmi d’autres de ses enfants, dont elle n’oublie aucun, refusant les séparations, comme les divisions, refusant l’esprit de mort, de chaos et de clivages que nourrissent précisément les terroristes. Jamais en nous, nous ne laisserons prospérer l’esprit de revanche.

Et dans ces moments de deuil, dans les épreuves du temps, rien jamais ne doit nous diviser. La France restera unie pour elle-même et pour les autres. Unie pour se tenir au-delà des destins et des différences, au sein de notre nation. Unie dans ces moments de souffrance pour les Israéliens et les Palestiniens, afin d’œuvrer sans relâche pour répondre aux aspirations à la paix et à la sécurité de tous au Proche-Orient.

Leurs vies, méritent sans relâche de nous battre contre les idées de haine, de ne rien céder à un antisémitisme rampant, désinhibé, ici comme là-bas. Car rien ne le justifie, rien. Car rien ne saurait justifier, ni excuser ce terrorisme, rien.

« Beth Hahaïm », dit-on en Israël pour désigner les cimetières : la Maison de la vie. Car pour ceux qui restent, leur vie sera faite de ces absences. Une vie différente, un monde différent à l’aune du souvenir. Et nous avons, dès lors, à habiter ce deuil, non pas comme une victoire de la mort mais comme une invitation à leur trouver une place dans nos vies. Et ils sont là, chacune et
chacun, pour nous rappeler que nos vies, leurs vies, méritent sans relâche de nous battre contre les idées de haine, de ne rien céder à un antisémitisme rampant, désinhibé, ici comme là-bas. Car rien ne le justifie, rien. Car rien ne saurait justifier, ni excuser ce terrorisme, rien.

Alors, nous nous tenons là, quatre mois après, devant ces visages et ces chaises vides, bouleversés de tristesse, aux côtés des familles de ceux qui ne sont plus, chargés d’affection aux côtés de ceux qui soignent leurs blessures et ne cédant rien pour ramener ceux qui sont encore là-bas. Sentiments mêlés que nous vivons ensemble, debout.

Car regardant ces visages, nous savons que nous ne sommes pas juste 68 millions, en ce jour.

Nous sommes beaucoup plus, un peuple épris de liberté, de fraternité, de dignité, un peuple qui ne les oubliera jamais.

Vive la République, vive la France !

https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2024/02/07/ceremonie-dhommage-national-aux-victimes-francaises-des-attaques-terroristes-du-7-octobre-en-israel

 

27/01/24 – solidarité avec les personnes en situation de handicap

« Nous attendons de la déclaration de politique générale du premier ministre devant les assemblées l’expression de la ferme volonté de mettre tous les moyens nécessaires à la lutte contre les discriminations.

Les discriminations dont sont victimes les personnes en situation de handicap comme les personnes LGBTQIA+ sont bien présentes dans toutes les strates de la société et dans tous les domaines de la vie économique et sociale.»

Jean-Bernard Geoffroy

La Voix du Nord du 27 janvier 2023 : « Lens-Liévin : les bornes d’apport volontaire de déchets dans le collimateur d’une avocate
Au nom des personnes à mobilité réduite, Marianne Bleitrach, avocate lensoise, dénonce la fin programmée du ramassage des déchets en porte-à-porte après le déploiement, en cours, de bornes d’apport volontaire par la communauté d’agglomération Lens-Liévin. »
https://www.lavoixdunord.fr/1423713/article/2024-01-27/lens-lievin-les-bornes-d-apport-volontaire-de-dechets-dans-le-collimateur-d-une

N.B. : Me Marianne Bleitrach est aussi membre du réseau des avocat·es du RAVAD

     

12/01/24 – interview du président du RAVAD par TV5 Monde

Me Jean-Bernard Geoffroy, avocat président du RAVAD, a été interviewé le vendredi 12 janvier 2024 par TV5 Monde à l’occasion de la nomination de Gabriel Attal au poste de Premier Ministre ce mercredi 10.

« En l’évoquant, on permet à l’ensemble des personnes LGBTQIA+ de s’inspirer des personnes publiques qui, en révélant leur orientation sexuelles, peuvent les libérer et leur permettre de s’affirmer. »

https://information.tv5monde.com/societe/gabriel-attal-chef-de-gouvernement-un-symbole-pour-la-cause-lgbtqia-2686061

01/12/2023 – Journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida avec AIDES

Voici les communiqués de AIDES, membre du RAVAD :

Communiqué 29.11.2023 – DÉCOUVERTES DE POSITIVITÉ DU VIH, DÉPISTAGES TARDIFS, DONNÉES INSUFFISANTES : À CE RYTHME LÀ, NOUS N’Y ARRIVERONS PAS !

Santé publique France a révélé ce 27 novembre, à quelques jours de la Journée mondiale de lutte contre le sida, les données de surveillance concernant l’épidémie de VIH. Malgré une reprise encourageante du dépistage, AIDES alerte sur son insuffisant ciblage et pointe du doigt le manque d’ambition réel de l’État pour en finir avec l’épidémie d’ici 2030.

Entre 4 200 et 5 700 personnes ont découvert leur séropositivité en 2022. Entre 2012 et 2022, la diminution du nombre de découvertes de séropositivité est estimée entre – 11% et – 1%. Si cette donnée représente une bonne nouvelle dans la lutte contre le VIH/sida, AIDES considère ce résultat comme décevant lorsqu’il est mis en perspective avec la diversité et l’efficacité des outils de prévention à disposition en France et en comparaison avec d’autres pays.

À titre d’exemple, au Royaume-Uni, entre 2012 et 2018, le nombre de découvertes de nouvelles transmissions a chuté de 71.4% chez les hommes ayant des relations sexuelles entre hommes alors qu’il n’a baissé que de 32% entre 2012 et 2022 en France. (Public Health England)

Des dépistages nombreux mais insuffisamment ciblés pour atteindre notre objectif

6,5 millions de sérologies VIH ont été réalisées par les laboratoires de biologie médicale en 2022, permettant de très légèrement dépasser le nombre de sérologies réalisées avant la survenue de l’épidémie de Covid-19 (+3% entre 2019 et 2022).

Rappelons qu’avant la survenue de l’épidémie de Covid-19, les associations et les pouvoirs publics s’étaient fixé comme objectif que 95% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique dans le pays, prérequis à la fin de l’épidémie. Nous l’expliquions déjà il y a un an et le répétons aujourd’hui : retrouver un niveau d’avant-Covid n’est pas suffisant, les dépistages doivent cibler les publics les plus exposés au risque de transmission du VIH.

Des dépistages tardifs qui nourrissent l’épidémie

En 2022, 43% des infections à VIH ont été découvertes à un stade tardif de l’infection2. Un chiffre qui ne baisse pas par rapport aux années précédentes. AIDES rappelle qu’un dépistage au stade tardif constitue une perte de chance en termes de prise en charge individuelle et un risque de transmission du VIH aux partenaires avant la mise sous traitement antirétroviral.

Notre association s’inquiète de la surreprésentation des hommes hétérosexuels nés à l’étranger et des femmes nés-es à l’étranger dans les cas de découverte de l’infection à VIH au stade tardif avec respectivement 60% et 51% de découvertes tardives.

Au lieu de remettre en cause le droit à la santé pour tous-tes en laissant prospérer les débats autour de l’aide médicale d’Etat ou du droit au séjour pour soins, l’Etat doit mettre fin à ses politiques répressives à l’égard des personnes étrangères et améliorer significativement la lutte contre l’épidémie en France. 2 State sida ou taux de CD4 < 350/mm3 hors primo-infection.

Des données insuffisantes pour construire la stratégie de lutte contre l’épidémie

Constatant qu’aucune amélioration n’a été proposée concernant l’insuffisance des données annuelles transmises par Santé publique France, nous demandons à nouveau à l’Etat d’améliorer sans tarder la surveillance épidémiologique du VIH en optimisant le dispositif de la Déclaration Obligatoire (DO) et en intégrant à terme le VIH dans la liste des pathologies traitées par le système d’information LABOé-SI.

Les pouvoirs publics doivent agir, sans quoi “La réalisation des objectifs de santé publique que notre pays s’est fixé, tant dans le cadre de la stratégie nationale de santé sexuelle qu’en référence à ses engagements internationaux, s’en trouve compromise“, comme l’indique le Conseil national du sida et des hépatites virales.

Pourtant, nous disposons de tous les outils nécessaires pour mettre fin à l’épidémie d’ici 2030 : la Prep, le Tasp (Treatment as Prevention), les préservatifs internes et externes, le dépistage, le TPE (Traitement Post-Exposition), les centres de santé communautaires. Des campagnes de grande ampleur doivent être déployées pour assurer leur promotion.

Il est indispensable que l’Etat prenne ses responsabilités et mène des politiques ambitieuses de soutien aux associations proposant de la réduction des risques en santé sexuelle auprès des groupes les plus exposés.

Contacts presse
Margot Cherrid
mcherrid@aides.org
06 10 41 23 86

Communiqué 01.12.2023 – LOI IMMIGRATION : LA SANTÉ DES PERSONNES ÉTRANGÈRES SÉROPOSITIVES EST EN DANGER

Lors de l’examen du projet de loi immigration, la commission des lois de l’Assemblée nationale a restreint le droit au séjour pour raison médicale. Passée presque inaperçue, cette disposition, si elle est ensuite adoptée en séance publique, signerait pourtant la fin du droit au séjour pour les étranger·es gravement malades en France, dont un nombre important vit avec le VIH. A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, nos organisations alertent le président, le gouvernement et les parlementaires sur la gravité de ces mesures aux conséquences mortifères.

Supprimée par le Sénat, puis rétablie par l’Assemblée nationale, l’aide médicale d’Etat a largement capté l’attention médiatique. Or les enjeux de santé autour du projet de loi immigration ne se résument pas à ce seul dispositif. Un coup fatal a été porté au droit au séjour pour soins. Ce dernier n’est pas une variable d’ajustement migratoire : c’est la base d’une politique de santé publique efficace, derrière laquelle se joue la survie de milliers de personnes malades. Il concerne 0,6 % de l’ensemble des titres de séjour et permet aujourd’hui à 30 000 personnes étrangères gravement malades d’avoir accès à un titre de séjour, une condition essentielle pour se soigner. Cela vaut pour le VIH, comme pour d’autres affections graves.

Un mot, des morts

Le titre de séjour pour soins est réservé aux personnes étrangères gravement malades qui résident déjà en France, et qui seraient privées du « bénéfice effectif d’un traitement approprié » en cas de retour dans leur pays d’origine. En remplaçant la condition « d’effectivité du soin » par celle « de disponibilité de traitement », l’article 1er du projet de loi immigration vide le droit au séjour pour soins de sa substance. La disponibilité d’un traitement dans un pays ne garantit en rien que la personne malade y accède. Il faut prendre en compte les difficultés d’accès aux soins liés au coût des traitements, à l’existence ou non de couverture maladie, à l’état des structures sanitaires du pays, à l’éloignement des lieux de soins, ou encore à d’éventuelles situations de discriminations. « Cette modification sémantique aura un effet réel : le renvoi de personnes gravement malades dans leur pays d’origine, et ce malgré un risque de mort », alerte Dr Florence Rigal, présidente de Médecins du Monde

Une mesure contraire à la politique de lutte contre le sida

Alors que le président de la République veut affirmer le leadership mondial de la France dans la lutte contre le sida, l’adoption de cette loi conduirait à mettre en danger la vie de milliers de personnes vivant avec le VIH. « En reculant sur l’AME, les députés ont entendu la nécessité de préserver l’hôpital public déjà éprouvé. Pourquoi s’obstiner avec cette mesure qui va limiter les possibilités d’accompagnement et de prise en charge de personnes souffrant d’affections graves ? », s’inquiète Dr Hugues Cordel, président de la Société Française de Lutte contre le Sida. Le non-recours et la prise en charge tardive entraîneront des complications et des surcoûts hospitaliers, en contradiction profonde avec les programmes et objectifs de santé publique en matière de lutte contre le VIH. « Le risque d’interruptions de traitement et de remontée de charge virale augmentera le risque de transmission, entraînant une dégradation de la santé des personnes et de la santé publique », s’alarme également Florence Thune, directrice de Sidaction.

A la fin des années 1990, le droit au séjour et la protection contre l’éloignement des étranger·es gravement malades a été inscrit dans la loi grâce à la mobilisation associative et citoyenne contre le sida. Plus de 25 ans après, nos organisations appellent le président de la République, le gouvernement et les parlementaires à préserver ces acquis, dont les restrictions ne figuraient pas dans le texte initial du projet de loi immigration.

Signataires :

  • AIDES
  • Médecins du Monde
  • Sidaction
  • Société Française de Lutte contre le Sida

Contacts presse :

  • AIDES : Ophélie Levasseur, olevasseur@aides.org – 07 62 37 86 00
  • Médecins du Monde : Aurélie Godet, aurelie.godet@medecinsdumonde.net – 06 69 76 31 18
  • Sidaction : Romain Gattet, r.gattet@sidaction.org – 06 38 95 50 79
  • Société française de lutte contre le sida : Hugues Cordel, president@sfls.fr

18/11/2023 – retour sur la Formation du RAVAD

La formation annuelle s’est déroulée avec succès, et voici comme souvenir des photos :

 

Atelier n°1 : Demandeurs d’asile LGBTQI+ et/ou étranger malade notamment à raison de leur statut sérologique

De gauche à droite : Bernard MOREAU, porte parole et référent droit d’asile de Quazar , centre LGBT d’Angers ; Lydie NICOL, responsable secrétaire nationale CFDT, notamment en charge de la politique de lutte contre les discriminations ; Jean-Bernard GEOFFROY président du RAVAD ; Aude FRAYSSE, chargée de mission accompagnement juridique au sein du pôle juridique et observatoires de la direction plaidoyer de l’association AIDES ;

Atelier n°2 : Lutte contre les discriminations croisées (suite d’un atelier précédent)

De gauche à droite : Marie NASTORG, doctorante, LISE (Laboratoire Interdisciplinaire de la Sociologie Economique CNAM & CNRS) ; GASAIDA WERNER, VP Diaspora et Apatrides à RDDF (Réseau des diversités francophones) ; Jean-Bernard GEOFFROY président du RAVAD ; Mélanie JAOUL, maitresse de conférences, université de Montpellier ;

 

Atelier n°3 : Plan national pour l’égalité, de lutte contre la haine et les discriminations anti LGBT+ 2023 2026 : analyses, avancées et insuffisances quant aux objectifs

De gauche à droite : Me Mila PETKOVA, avocate inscrite au barreau de Paris ; Jean-Marc BERTHON, ambassadeur pour les droits des personnes LGBT+ ; Me Jean Bernard GEOFFROY, avocat inscrit au barreau de Béthune, président du RAVAD ; Elisa KOUBI, co-présidente de l’Inter LGBT ;

22/10/23 – Les inscriptions à la Formation du RAVAD les 17 et 18 novembre sont ouvertes!

Comme chaque année, le RAVAD organise sa formation annuelle :

«  formation à l’accueil et à l’accompagnement
des victimes d’infractions liées
à l’orientation sexuelle, à l’identité de genre ou à l’état de santé
« 

Cette formation, soutenue par la Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Haine anti-LGBT (DILCRAH), est gratuite.
Elle se déroulera à Paris.

Le programme est le suivant :

    • Atelier n°1 : Demandeurs d’asile LGBTQI+ et/ou étranger malade notamment à raison de leur statut sérologique
    • Atelier n°2 : Lutte contre les discriminations croisées (suite d’un atelier précédent)
    • Atelier n°3 : Plan national pour l’égalité, de lutte contre la haine et les discriminations anti LGBT+ 2023 2026 : analyses, avancées et insuffisances quant aux objectifs

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 31 octobre :

Lien vers la plaquette de formation :
https://ravad.org/wp-content/uploads/2023/11/Programme_Formation_Ravad_2023_1718nov_v23-1.pdf